16 janvier 2012 Débuts du sevrage
Finalement, après des premiers temps très difficiles, l'allaitement maternel devient vite une drogue. Physiologiquement, il se passe quelque chose c'est évident, on a un smile terrible quand on attrappe son enfant et qu'on le voit se servir goulument et vider nos seins. Même au milieu de la nuit alors pourtant qu'on se fait réveiller. Je sais ça doit paraitre un peu curieux, limite indécent ! La nature assure sa survie. Et puis il y a aussi le côté psychologique de l'affaire, le sentiment ambivalent d'être indispensable à son enfant, mais aussi de n'être qu'un garde-manger pour lui...
Et puis arrive le grand jour, celui du premier biberon. LE premier biberon, aaaaah tout un poème.
J'ai laissé faire mes parents, moi j'avais pas la foi. Il faut bien parce qu'Emilie va commencer à aller chez sa nounou en février (et je ne compte pas tirer mon lait, même pas en rêve ! Je suis un mammifère, mais pas une vache non plus)
Regardez-moi ce petit air, l'air de dire "mais enfin qu'est-ce que ceci ?"
Ca a l'air facile comme ça sur la photo, et rétrospectivement on se dira peut-être que ça a été facile, mais il a fallu 5 bons jours pour qu'elle accepte de boire l'unique biberon qu'on lui proposait chaque jour en milieu d'après-midi. Pourtant un beau biberon à l'ancienne, en verre, donc garanti sans bisphénol A B ou Z.
Chaque semaine on introduira un biberon supplémentaire. En douceur... car, comme le dit si bien Christine : "passer du sein au biberon, c'est comme si on t'enlevait ta copine et qu'on la remplaçait par une poupée gonflable". Quand je vous dit que j'ai pas la foi...
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