Les Nobel en pays Provençou

J'avais un entretien hier après midi à l'ANPE avec un recruteur sur une mission de chef de projet évenementiel. Le gars est arrivé avec 2 heures de retard. Alors on a poireauté avec 4 autres candidats dans les locaux de l'ANPE. Instructif. Une dame a mis une demi-heure à faire 3 photocopies.

Puis le recruteur est arrivé. C'était Jean-Claude Vandamme. Il ponctuait toutes ses phrases de "all right" et de "you know", et il prenait un air très pénétré pour nous expliquer qu'on allait finalement faire un entretien collectif avec mise en situation parce qu'il était dé-bor-dé. Imbuvable quoi.

Et c'est là que j'ai vu mes camarades d'attente, a priori de charmants hippies, devenir des candidats féroces qui se mettaient outrancièrement en avant, à coups de "les 35 heures quelle connerie" et "moi ce que je ne supporte pas c'est l'inactivité"...

Tout ce qu'ils vont récolter, c'est 80 heures de taff par semaine ces cons. 

Mais le summum du surréalisme, c'est quand JC Vandamme nous a demandé d'organiser un événement pour la commune du Lorrain, de but en blanc, sans étude préalable, sans pouvoir poser des questions au commanditaire pour exprimer le besoin...j'imagine la qualité du travail de cette boite.

Le pire, c'est que je suis retenue pour un nouvel entretien mercredi avec un des autres candidats (le plus normal de tous au demeurant, c'est rassurant). Et que je vais y aller.

Je demanderai un autographe à Jean Claude, promis.