Les Nobel en pays Provençou

Une semaine de congés, bien mérités, entre l'Alsace et la Savoie (pour changer).

Emilie fait des progrès fulgurants de langage, elle dit "je", fait des phrases complètes "je veux boire"... mais j'imagine que nous sommes les seuls à parfaitement la comprendre ! Un "geek" c'est un jogging par exemple, je reconnais que ça n'a rien d'évident. D'ailleurs en général je pige rien à ce que racontent les enfants des autres.

M'enfin à 19 mois, il parait que c'est vraiment bien. Elle imite à mort, donc jeux de dinette et tout le tralala :

 Au fond à droite, "colas" son ami de dinette.

En Alsace, elle a fait la fofolle avec ses grands parents et sa cousine. Et lié connaissance avec les enfants de Stetten au parc de jeux, seulement les plus grands évidemment, les petits elle s'en fiche, ils n'ont pas de vélo.

 A l'arrivée à Clarafond, il faisait un temps magnifique, des fleurs partout et des pétales voletant entre les arbres, Emilie a pris possession des lieux avec bonheur.

Puis ça s'est gâté (un peu). Alors par un samedi après-midi très pluvieux (bon ok, neigeux en fait), on a trouvé LA formule pour une petite qui avait sérieusement besoin de se défouler : une aire de jeux dans un hangar, le park Royal Kids de Voglans. Franchement, tant que tu n'as pas d'enfants, c'est typiquement le type d'installations dont tu ignores totalement l'existence. Et tu ne t'en portes pas plus mal.

Pourtant le concept vaut de l'or : un endroit plein à craquer de jouets, d'ateliers d'acrobatie, de flippers et d'auto-tamponneuses, par tranches d'âge, le tout COUVERT. Oui parce que sinon on serait plutôt allés au bord du lac du Bourget sinon, c'est quand même plus joli, et il y a aussi des manèges.

Au centre du hangar, de quoi asseoir les parents, et leur faire manger des crêpes, boire des cafés gourmands avec des macarons, avec wifi à volonté pour faire l'autiste avec ton smartphone (ça j'en ai vu plein).

Je tiens à dire que la crêpe c'était pour Emi, pas pour moi.

Tout autour, la bérézina, les enfants qui courent partout en chaussettes, pleurent, s'arrachent les lego géants...

Et au milieu, Emilie, toujours aussi casse-cou, qui préfère descendre les toboggans... debout. N'importe quoi.

On saura pour la prochaine fois.