Les Nobel en pays Provençou

Ici dans les supermarchés, il se vend des plaques sous cellophane de piments qui ressemblent à des mini poivrons rouges et verts. Moi betement je me suis dit "s'il en vendent en grande quantité, c'est qu'ils ne doivent pas etre bien forts". Erreur funeste que j'ai payé doublement.

D'abord en les préparant ; j'ai eu la bonne idée de me frotter l'oeil pendant que je les découpais. Il faut dire que j'étais au téléphone en meme temps que je cuisinais et j'hallucinais sur mon "ami" de l'association de médiation de quartier (cf article du 15 juillet) qui m'expliquait tranquillou que les lobbies juifs tenaient l'ile. Alors je me suis frottée les yeux d'étonnement vous voyez, comme on le fait quand on va se réveiller d'un mauvais rêve. Et là, c'est le drame. J'ai bien cru perdre mon oeil, je l'imaginais bien sortir de son orbite dans un flot de larmes pimentées.

C'est là que les invités sont arrivés. Sammy et Annie (super cools) ont bien ri, et puis quand ils ont mangé mon plat "pas trop épicé", c'était le 2eme effet kisskool. Parce que je l'avais mis dans la tambouille le piment en question, un pauvre petit piment de rien du tout. C'était bon selon les invités. Eux ils aiment pimenté, donc je les crois, sinon je les aurais trouvé TRES polis.

En tout cas croyez le ou non, mais l'oeil estropié est particulierement lumineux ce matin. 'Me mettrait bien du piment dans l'autre. Il faut souffrir pour être bêêêêêlle.